JAGUAR XJ6 4.2l Série 1 - Châssis court - Conduite à gauche Date de 1ère mise en circulation : 02/1970 N° de chassis : 1 L 52753 Petit mot du propriétaire : Châssis 128.362 DN (donc manuelle avec overdrive De Normanville). Epave sauvée en 1981 et entièrement reconstruite en 1982. Couleur : Light Blue. A noter qu’il y eût deux « Light Blue » : le bleu très pale et ambigu qui fait hésiter l’œil entre le gris et le bleu sale, suivi plus tard d’une nuance plus « affermie » apparue sur les E-Type ; c’est cette dernière teinte que j’ai adoptée lors de la restauration en 1982. L’intérieur est de couleur brun clair (Light Tan, je crois), le tableau de bord a été reverni (11 fines couches, ponçage entre toutes les couches, puis polissage final). L’échappement est en inox – inchangé depuis 1983 ! Le moteur a bien entendu été refait, mais monté aux cotes idoines (comme pour une groupe 1 d’autrefois), le vilebrequin nitruré, pistons équilibrés, puis l’ensemble vilebrequin, bielles, pistons, plateau et embrayage équilibré dynamiquement. Le moteur monte ainsi à 5000 t/min et produit les 240 CV sae revendiqués à l’époque. Pour finir, le train avant a été nanti de ressorts de la XJ12 (outre une bien meilleure tenue en virage, c’est aussi le seul moyen d’éviter la tendance à l’effondrement du nez après quelques années) et des freins à disque ventilés avec pinces à quatre pistons (en conduite soutenue sur route de montagne, les disques d’origine défaillent très rapidement). La boite de vitesses a été changée il y a environ six ans car le deuxième rapport montrait une propension à se mettre au point mort en retenue. Bien entendu, la carrosserie a vu le remplacement des visières des phares, les bas de caisse intérieurs et extérieurs, les arches de roues arrière intérieurs et extérieurs et le fond du coffre. L’ensemble a ensuite été généreusement protégé au Waxoil. Au niveau des performances (je ne l’ai fait qu’une seule fois et pendant quelques secondes seulement), l’aiguille du compteur dépasse la graduation 220 et vient chatouiller la pastille bleue des grands phares. Le compte-tours indiquait alors 4600 t/min, ce qui donne théoriquement 225 km/h.
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