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de 1ère mise en circulation : 14/12/1973
N° de chassis : 2 N 50993
Petit
mot du propriétaire : Je l'ai achetée le 28/02/1992.
C'est une XJ6 berline série 2- SWB série 2N50993BW -4,2L
- B.A mise en circulation le 14/12/1973 et ayant parcouru 115000 km.
Deux
mois plus tard, j'ai fait refaire le moteur chez Beauzon Moteurs,
motoriste réputé à juste titre.
En
septembre 1993, à la suite d'un accident de la circulation, j'ai
préféré changer la coque de ma voiture que l'envoyer
à la casse, bien que l'assurance n'ait couvert qu'une partie des
frais, comme vous l'imaginez.
L'ensemble
de ma voiture a « rhabillé » une coque LWB de 1978 trouvée
chez un garagiste qui la tenait du concessionnaire POZZI.
Après
réception à titre isolée, le 03/03/1994 le service
des mines m'a donné un nouveau numéro de série :
0000RIGINAL19475A. A part ce numéro de série de type spécial,
ma carte grise est normale; ce n'est pas une carte grise de collection.
Depuis
l'achat, en dix ans, j'ai parcouru 60.000 km avec de nombreuses pièces
neuves remplacées par Jaguar :
avril
1995 : remplacement du pont arrière - réfection du train
arrière + disques & étriers + Suspension
août
1995 : remplacement de la crémaillère de direction &
réfection du train avant + suspension
août
1996: remplacement de la BA (BWI2) et du convertisseur
Ensuite,
j'ai successivement fait changer le radiateur, l'une après l'autre
les deux pompes à essence, le démarreur, l'échappement
et les 4 pneus Pirelli 205x70xVR15.
Ma
dernière facture sérieuse concerne le remplacement de la
pompe à eau en septembre 1999.
Il
y a trois ans environ, j' ai eu la chance de rencontrer le garagiste Plisson
à Issy les Moulineaux.
Lui-même
propriétaire d'une XJ6 depuis 20 ans, il entretient désormais
ma voiture avec au moins autant de compétence et à un tarif
plus abordable que le réseau Jaguar France...
Mon
expérience me fait constater qu'aucune des pièces que j'
ai faite remplacer ne m' a causé de souci. Je ne crois donc pas
à la fragilité de I'XJ6. En revanche, cette voiture très
confortable ne souffre pas l'a peu près. Dans plusieurs revues,
je suis donc intervenu pour contredire ses détracteurs qui, le plus
souvent, ont voulu rouler en Jaguar sans dépenser ce qu'exige l'entretien
d'une voiture de luxe. Les XJ d'occasion ont été souvent
bradées et attiré une clientèle qui pouvait rarement
y consacrer les moyens. C'est une caractéristique qui frappe ce
modèle: les propriétaires de Mark II et Type E ne se sont
jamais plaints de la fragilité de leur mécanique, pourtant
très proche de l'XJ ; ce sont en effet des propriétaires
qui n'hésitent pas, eux, à restaurer à grand frais.
Le
marché de la pièce détachée d'occasion est
important, ce qui signifie que de plus en plus de véhicules sont
démontés. J'espère donc que la cote de ce modèle
va monter progressivement, au fur et à mesure que les épaves
disparaissent.
J'applaudis
donc à votre initiative qui contribue à prouver l'intérêt
de certains vrais connaisseurs pour celle qui a été qualifiée
de « plus belle berline du monde ».
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